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métropole du grand paris - Page 39

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ET AILLEURS : LA GROGNE DES MAIRES MONTE !

     

    Les pétitions des maires se multiplient en France  avec la création de « collectifs des maires » contre la réforme des rythmes scolaires. La gréve des enseignants devrait être très suivie aujourd’hui. Dans notre Région, les maires de droite comme de gauche, même chez certains socialistes qui restent discrets, sont vent debout contre la création de la Métropole du Grand Paris. L’UMP  des Hauts de Seine a mobilisé tous ces élus et les sections locales, comme à Vanves,  pour faire signer une pétition « contre la Métropole du grand Paris » afin de « manifester fermement notre opposition avant le dernier débat à l’Assemblée Nationale ». Christian Dupuy Maire de Suresnes demande un moratoire.

     

    Lors de la signature du CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO hier à la mairie de Boulogne où était présent Bernard Gauducheau avec quelques élus de Vanves (F.Saimpert, B.Roche, M.Dingreville, A.L. Mondon et J.C. Le Goff), PC Baguet maire de Boulogne et Président de GPSO n’a pas caché « qu’en ces temps de débat parlementaire sur la création de la Métropole du Grand paris, et la disparition programmée des EPCI de la Petite Couronne, le Bureau de GPSO a hésité à signer notre CDT ». D’autant plus a-t-il ajouté que « l’ironie de la situation veut que nous nous engagions pour 15 ans alors que l’on ne donne pas plus de deux ans à notre communauté d’agglomération ».  Le 96éme Congrés des Maires de France qui se tiendra à côté de Vanves risque d’être très chaud la semaine prochaine.  

     

    « Vos élus sont tous inquiets et indignés par le projet de loi créant la Métropole du Grand Paris, qui vient d’être voté en 2ème lecture par le Sénat, et qui va être examiné prochainement en dernière lecture à l’Assemblée nationale. Il met gravement en cause les libertés locales et éloigne les habitants des décisions qui les concernent. Il retire aux maires tout pouvoir concernant l’urbanisme, le logement, les opérations d’aménagement l’emploi, l’activité économique, la prévention et l’éducation. Beaucoup de villes, comme Vanves et le Conseil général des Hauts-de-Seine à l’unanimité (les socialistes ne prenant pas part au vote), ont voté des vœux contre l’état actuel de ce projet néfaste » écrivait Isabelle Debré aux militants et sympathisants UMP de vanves et de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves/Issy) qu’elle mobilise pour faire signer cette pétition « Citoyens contre la Métropole Parisienne » disponible sur le site www.contrelametropoleparisienne.fr  avec un formulaire à remplir et des  actualités de ce projet.

     

    « Ce projet liberticide, n’est pas un problème d’élus : il va modifier la vie de tous les habitants de la Banlieue….Nos communes n’auront pas plus de pouvoirs que les arrondissements de Paris aujourd’hui. Leurs habitants ne pourront plus se faire entendre puisqu’au Conseil métropolitain chaque commune ne sera représenté que par un délégué sur plus de 200 : Autant dire que leur voix sera inaudible. On en revient à l’administration technocratique des années 60 qui a créé tant de mal de vivre dans la banlieue. Demain avec cette recentralisation inacceptable, les habitants ne seraient plus jamais écoutés et régresseraient à l’état de « sujets » d’une administration centrale qui prétend mieux connaître leurs aspirations qu’eux-mêmes  » est il écrit dans cette pétition initié tant par l’UMP et l’UDI.

     

    La plupart des élus (maires, conseillers généraux, parlementaires) UMP et UDI du département et de la Région l’ont d’ailleurs  signé ou en voie de le faire, car il s’agit de rappeler que « nous avons une autre conception de la métropole, fondée sur le principe de subsidiarité qui privilégie le pouvoir de décision au niveau le plus proche des habitants aussi longtemps que le niveau supérieur ne peut pas agir de manière plus efficace : Laissons le soin aux communes et aux communautés d’agglomération de traiter de la gestion de services publics locaux (comme les créches et les écoles…), l’aménagement de leurs quartiers, l’organisation de leur habitat, et donnons à la Métropole la responsabilité des problèmes du niveau de l’agglomération comme les réseaux de transports publics, l’attractivité économique ou les grands projets d’aménagements ».

  • VANVES, LE LOGEMENT, LE FONCIER : PAS QUESTION DE DENSIFIER !

    La question du logement et du foncier est à la Une de l’actualité, entre le vote du SDRIF la semaine dernière,  les 5éme assises de l’Habitat Francilien organisé ses trois derniers jours par l’Association des Maires d’Ile de France, et la seconde lecture du projet de loi sur les métropoles à l’assemblée nationale début novembre.  Les maires ont d’ailleurs exprimé leurs inquiétudes quant au chemin que prend la gouvernance du Grand Paris et plus généralement leur rôle en matière d’habitat et d’aménagement.

     

    En effet, l’enquête réalisée par l’AMIF et le JDD montrait dimanche dernier que les Maires se sentent majoritairement menacés par deux projets de loi actuellement discutés au Parlement : La loi « ALUR » sur le logement qui prévoit que les plans d'urbanisme (PLU) soient élaborés à l'échelle intercommunale et la loi sur « l'affirmation des métropoles » qui prévoit la création d'une métropole du Grand Paris. Ils ne sont guère enthousiastes à l’idée de se  priver de leurs prérogatives en matière de logement (21%)  ou d’urbanisme (7%).  L’un des thémes fort des assises de l’AMIF,  a été le foncier  avec deux rencontres mercredi dernier, où des élus ont expliqué qu’il faut laisser aux maires l’initiative pour arriver à mener à bien des opérations et non la donner à une métropole. « Les maires savent ce qu’il faut faire pour trouver des terrains » selon l’un d’entre eux.  « Pour arriver à construire,  il faut une connaissance précise de la ville, et une volonté d’aboutir  » a ajouté un autre.   « Densifier serait suicidaire sans nouveau transport en commun pour une commune où la situation des transports en commun n’est pas celle que connait dans Paris Intra Muros » ajoutait un troisiéme

     

    « Avec « IDF 2030 » nom donné au Schéma Directeur de la Région Ile de France, ses responsables veulent axphysier la Région. La densité de population de Paris et la Petite Couronne est la plus forte de toute l’Europe. Elle représente près du double de l’équivalent londonien. La circulation automobile est proche de la paralysie et les transports en commun sont au bord de l’explosion » constatait Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine au lendemain du vote du conseil Régional, et quui devrait sûrement revenir sur le sujet à l’occasion de la réunion publique d’aujourd’hui durant laquelle se déroulera le débat d’orientation budgétaire. « En assignant un objectif de doublement de la construction de logements annuels dans les Hauts-de-Seine (11 600 au lieu de 4 600 en moyenne), et une division par trois du rythme annuel de création d’emplois, la Région s’attaque au modèle des Hauts-de-Seine, pourtant celui ayant le mieux concilier dynamisme économique, dynamisme démographique et qualité du cadre de vie » ajoutait il en expliquant que cette densification entre en contradiction avec d’autres objectifs, notamment en matière d’environnement : augmenter la surface des espaces verts par habitant, lutter contre les effets d’îlots de chaleur, protéger la diversité des paysages. « Avec le SDRIF, la Région veut dicter aux communes des Hauts-de-Seine leur politique d’urbanisme au détriment de la prise en compte des aspirations de leurs habitants» tonnail il

  • LE MAIRE DE VANVES AU PREMIER PLAN DE LA BATAILLE DU SDRIF : « HARO SUR LA METROPOLE »

    Lorsque les Conseillers régionaux sont arrivés hier au Conseil Régional, ils étaient vraiment dans le brouillard, comme à Vanves et en Ile de France ne sachant pas trop s’ils allaient devoir neutraliser un week-end pour un véritable marathon afin voter définitivement son projet de SDRIF (Schéma Directeur Régional) « IDF 2030 ». Pas moins de 300 amendements avaient été déposés dont 200 par l’UMP, JP Huchon y voyant  « une sollicitude marquée à l’égard des intérêts locaux » alors que « l’on a besoin d’une vision régionale », le groupe PS les jugeant « déraisonnables ». Mais la sagesse l’a finalement emporté permettant finalement à ce SDRIF d’être voté dans la soirée.

    Le véritable débat s’est finalement déroulé dans la matinée lorsque l’UDI dont le porte parole dans ce débat, était Bernard Gauducheau, a déposé une motion  d’irrecevabilité. Son  mérite a été finalement de lancer les termes du débat entre l’Ile de France et la Métropole du Grand Paris. « Ce débat a le mérite qu’enfin dans cet hémicycle on parle de la Métropole. La Région a feint d’ignorer que cela allait arriver, alors que ce processus était inévitable. Et des élus que l’on n’a jamais entendu, s’en sont emparés » constatait Laurent Lafon, président du groupe UDI

     

    « Pendant 6 mois, le gouvernement est en train d’ériger un nouveau mur devant le SDRIF qui est condamné dés sa naissance par des lois et des réglements. Le projet de loi scinde en deux la Région (L’agglomération centrale et les 4 départements de la grande Couronne) et créé des obstacles multiples. La métropole va recevoir des pouvoirs vastes sur des compétences qui sont au cœur du SDRIF (Aménagement du territoire, logement, développement économique, environnement et transition écologique…) » a  t-il expliqué en reprenant les propos de JL Laurent, ex-Monsieur Grand Paris au conseil régional qui expliquait que la Métropole sera longue à être opérationnelle. Roger Karoutchi (UMP) a tenté d’expliquer « qu’il fallait protéger les finances de  la Région contre les prédateurs » et que « le vrai débat c’est de savoir si le texte que l’on adoptera sera opposable au SDRIF ».

     

    Du coup JP Huchon est monté aux créneaux appelant à la rescousse les régionalistes à l’instar de Roger Karoutchi et de Bernard Gauducheau  qu’il a nommé : « Ceux qui ont participé à l’aventure de Paris Métropole peuvent se demander s’ils ne se sont pas fait rouler. Il y avait finalement une volonté d’hégémonie de Paris qui reste en filigrane, et de péréquation sauvage des départements pauvres pour aboutir à quelque chose que je ne laisserai pas faire. Nous avons des moyens d’actions : Le SDRIF et ses préconisations. Je ne laisserai pas l’argent de la Région allait nourrir une autre institution. Il faudra se mettre de travers. Si vous pensez que le risque est  là, ne vous empêcher pas de voter un outil qui nous donne des moyens juridiques pour défendre la Région » a-t-il déclaré. « Mais le vrai problème est que vous allez vous retrouver avec une métropole qui aura une structure politique » a répliqué Laurent Lafon. « Il n’y a pas de métropole du Grand Paris car elle n’a pas un sou. IL y a peut être une métropole lyonnaise, mais c’est parce que Collombs a marché sur les pieds de ses amis » a répondu le président de La Région qui a ajouté : « Tout le monde devrait dire non à une métropole qui prend tout, oui à une métropole qui entre dans le cadre de la Région »

     

    En voyant un consensus se dessiner pour défendre, la Région, JP Huchon a proposé une motion demandant que « la création de cette structure se fasse dans le respect de l’ensemble des compétences de la Région et préserve la totalité de ses moyens » qui aurait pu être votée à l’unanimité. Mais elle a très vite éclatée pour des raisons politiciennes et de stratégies internes aux différents groupes notamment UMP. « Le problème est que c’est un combat d’arrière garde. Le mal est fait. La bataille s’est déroulée. Et on l’a perdu. On voit bien le mastodonte et Paris prendre la main » a réagit Bernard  Gauducheau. « Je ne comprend pas cette espèce de défaussement, de laisser-aller. La Région se bat, elle est incontournable, on n’est pas une assemblée qui rend les armes » a répondu JP Huchon face à une UDI qui s’est abstenu et une UMP qui a voté contre finalement. « Si vous ne défendez pas cette  motion, on le fera savoir » a menacé le Président de la région.  Ce qui n’a pas troublé Bernard Gauducheau, ni empêché de prendre le temps d’aller inaugurer le restaurant Soan à Vanves auquel il tenait absolument à assister